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Le blog

Aranyaprathet – 22 Janvier 2014

Aranyaprathet : à la frontière du Cambodge

Pour cette étape d’une nuit à Aranyaprathet, nous avons prévu de loger dans l’hôtel où nous avions passé une nuit lors de notre dernier voyage : des chambres immenses à moins de 15 $, un grand restaurant, le tout situé à 5 kilomètres de la frontière.

Encore faudrait-il se rappeler du nom de l’endroit ou de son adresse afin de l’indiquer au conducteur de tuk-tuk qui nous a embarqués à la frontière thailandaise.

Le nom m’échappe totalement, mais je pense être capable de retrouver l’endroit si le tuk-tuk nous conduit à proximité de la gare d’ Aryanaprathet. En effet, lors de notre dernier voyage, nous y avions pris le train pour rentrer à Bangkok et nous nous étions rendus à pied de l’hôtel jusqu’à la gare.

J’explique la situation à notre chauffeur et lui demande de nous conduire à proximité de la gare. Et là les souvenirs reviennent ; il faut tourner à gauche vers le centre de la ville puis tourner encore à gauche un peu plus loin… Ce n’est pas ça. Nous essayons la rue suivante sans plus de succès. Deux ans se sont écoulés depuis notre visite et j’ai dû oublier certains détails. Effectivement, au détour d’une rue nous découvrons le marché qui fait face à un petit « étang» artificiel. Cette fois nous sommes dans la bonne direction. Nous tournons encore une fois à gauche et notre conducteur comprend enfin quel est cet hôtel que nous cherchons : Market Motel. Comme je suis tout à fait incapable de me souvenir du nom, j’acquiesce en attendant d’arriver à destination.

Le chauffeur avait raison, lorsque le tuk-tuk s’arrête devant l’hôtel je reconnais immédiatement les lieux : le restaurant largement ouvert sur la rue et les statues grandeur nature de deux consommateurs, accoudés à la balustrade en bois. Nous prenons une chambre pour la nuit, posons nos bagages et nous ruons vers le restaurant pour dévorer notre premier vrai repas de la journée.

Market Motel à Aryanaprathet, à 5 kilomètres du Cambodge
Market Motel à Aryanaprathet, à 5 kilomètres de la frontière du Cambodge

Le lendemain, après un copieux petit déjeuner, nous reprenons la route vers Siem Reap. Un tuk-tuk nous conduit à la frontière thailandaise, là où le bus nous avait déposé la veille. Nous reprenons nos sacs et nous voilà partis pour un nouveau parcours du combattant.

C’est du moins ce que nous imaginions. En fait, ce jour-la à 9 heures du matin, il n’y pas foule à passer la frontière vers le Cambodge. Les formalités de sortie de Thailande sont expédiées en à peine dix minutes ; il nous en faut dix de plus pour rejoindre le contrôle de l’immigration côté Cambodge et encore dix pour valider nos e-visa. Au total, le passage de la frontière nous aura pris une demie-heure !

A la sortie du poste frontière, côté Cambodge, une navette gratuite attend les touristes pour les conduire à la gare routière de Poipet qui dessert Siem Reap et Battambang. Eh oui, la gare routière de Poipet a été construite à cinq kilomètres de la ville, mais ce n’est pas une exception ; au Cambodge comme au Laos on rencontre fréquement cette situation et on se retrouve à payer 3 ou 4 $ un tuk-tuk pour parcourir quelques kilomètres, alors que l’on vient de payer une somme à peine plus élevée pour le trajet en bus.

Dans le cas de Poipet, il n’y a rien à dire : la navette est gratuite et nous dépose un quart d’heure plus tard devant la gare routière flambant neuve. Mais là, une mauvaise nouvelle nous attend, il n’y a pas de bus pour Siem Reap avant le début de l’après midi. La seule solution est de prendre un taxi à 12 $  par personne qui ne partira que si nous sommes trois passagers. Comme il y a déjà un passager potentiel, nous embarquons dans ce taxi en nous tassant à trois sur la banquette arrière, au cas où le chauffeur tomberait sur un autre client en cours de route. Cela frise l’arnaque, mais c’est ça où se retrouver coincés durant six heures dans cette gare routière éloignée de tout. Le seul avantage du taxi est que nous mettrons 2 heures 30 au lieu de 4 pour nous rendre à Siem Reap et que nous serons la-bas pour l’heure du déjeuner.

Effectivement, le taxi nous dépose vers 12 heures 30 devant un hôtel à la périphérie de Siem Reap. Un tuk-tuk prend ensuite le relais pour nous conduire vers notre guesthouse favorite la Tropical Breeze.