Menu Fermer

Le blog

Chiang Mai – 20-21 janvier 2014

De Chiang Mai à Aranyaprathet

Après une semaine passée à Chiang Mai, notre prochaine étape est Siem Reap au Cambodge. Le plus rapide serait bien sûr de prendre l’avion, mais notre budget étant limité, nous avons opté pour le train et le bus. Le train de Chiang Mai à Bangkok, puis le bus de Bangkok jusqu’à la frontière du Cambodge et de la frontière jusqu’à Siem Reap.

Comme nous l’avons déjà expérimenté l’année précédente, en fonction de l’heure, le passage de la frontière à Aranyaprathet peut prendre un temps interminable, en particulier si l’on prend son visa à l’arrivée. Aussi, cette année nous avons décidé  de tester le visa électronique dont nous avons découvert l’existence lors de notre dernier voyage.

Après une première recherche sur le Web, je déniche un site proposant la délivrance de ce visa électronique, mais après avoir lu attentivement les pages je m’aperçois que les frais demandés doublent le coût du visa. Je poursuis donc ma recherche et finis par trouver le site officiel du gouvernement Cambodgien (http://evisa.mfaic.gov.kh/). Le site est en anglais et donnent toutes les informations nécessaires sur sa page d’accueil : le prix – 20 $ plus 7 $ de frais (mise à jour Mai 2014), le délais – 3 jours et les postes frontières où l’e-visa est accepté.

Il ne reste plus qu’à remplir le formulaire en ligne, télécharger une photo d’identité au format passeport, régler le tout par carte de crédit et le tour est joué. Quelques minutes après la validation du paiement, nous recevons une confirmation de la demande, et trois jours plus tard, nos deux visas électroniques arrivent par mail, sous forme de fichiers PDF. Il faudra en imprimer deux exemplaires : un pour l’entrée au Cambodge, l’autre pour la sortie.

e-visa pour le Cambodge
e-visa pour le Cambodge

Le jour du départ, après un dernier déjeuner chez Jimmy, nous prenons un tuk-tuk pour nous rendre à la gare. Prix du trajet : 100 baths (lors de notre arrivée, nous avons payé 150 baths pour le même trajet en sens inverse !). Lorsque nous arrivons, l’express de 17 heures 30 est déjà en place ; c’est le dernier train de nuit pour Bangkok et le seul qui dispose encore de wagons couchettes non climatisés. C’est pour cette raison que nous l’avons choisi. En effet, rien n’est plus agréable que de parcourir la campagne thaïlandaise la fenêtre grande ouverte alors que le train roule à cinquante kilomètres heure. De plus, avec un wagon non climatisé, les risques de tomber sur un groupe en voyage organisé sont limités. Effectivement, le wagon se remplit lentement de couples de touristes de toutes nationalité. Puis c’est l’heure du départ ; aux alentours de 17 heures 30, le convoi s’ébranle en direction de Bangkok.

Comme d’habitude, l’express Chiang Mai – Bangkok a pris plus d’une heure de retard. A 8 h 30 du matin, le train arrive tout juste à Don Muang, l’aéroport d’où partent les vols domestiques et où sont installées les compagnies low-cost. C’est là que nous descendons. Non pas que nous comptons prendre l’avion, mais c’est la station la plus proche de la gare des bus qui desservent la frontière cambodgienne. Et vues les conditions de circulation dans Bangkok, inutile de faire un détour par la gare centrale pour repartir ensuite en sens inverse.

Un coup de taxi nous dépose à Mochit Bus Terminal. C’est paraît-il la plus grande gare routière de Thaïlande. Malgré une construction récente, c’est surtout un grand foutoir dans lequel on a du mal à se repérer, surtout lorsqu’on ne lit pas le thaïlandais. Heureusement, ici tout le monde parle l’anglais, et quelqu’un nous indique où trouver les comptoirs de billets pour la frontière cambodgienne. Just in time ! En effet, il y un départ à 10 heures du matin qui devrait nous amener à Aranyaprathet vers 14 heures. Le temps d’acheter des sandwichs et une bouteille d’eau, et nous embarquons.

Bangkok – Aranyaprathet, c’est 225 km et quatre heures de bus : un voyage sans intérêt. Mais sur ce trajet, on n’a guère le choix ; c’est ça ou prendre le train, un tortillard qui met deux heures de plus et part à 6 heures du matin. Vingt kilomètres avant la frontière, les contrôles routiers se multiplient, mais qu’il s’agisse de la police ou de l’armée, ces contrôles semblent viser essentiellement une certaine catégorie de voyageurs asiatiques : transfrontaliers ? minorités ethniques ? Nous n’en saurons pas plus.

Vers 14 heures, le bus arrive à son terminus, à la frontière. Tout le monde descend et se dirige vers le premier contrôle des passeports. Sauf nous qui rebroussons chemin, à la recherche d’un tuk-tuk pour revenir dans le centre-ville. En effet, nous avons prévu de passer la nuit à Aranyaprathet afin de passer la frontière le lendemain matin et arriver à Siem Reap à l’heure du déjeuner.