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Le blog

5 janvier 2013 : Arrivée à Hanoi

A 5 heures 30 précises, le train de Nanning fait son entrée dans la gare de Gia Lam, le terminus de la ligne. Le chef de wagon nous a déjà réveillé depuis un bon moment, mais après cette nuit discontinue nous avons du mal à quitter nos couchettes. Si nous voulons attraper un taxi pour rejoindre le centre de Hanoï, il faut se lever.

Ga Gia Lam, c'est là qu'arrive les trains en provenance de Nanning.
Ga Gia Lam, c’est là qu’arrivent les trains en provenance de Nanning.

Située dans les faubourgs de Hanoï ; Gia Lam est à moins de 5 km du centre-ville, mais nous sommes de l’autre côté du fleuve et ici la ville n’a pas pris ; elle s’est étendue sur l’autre rive du fleuve. Gia Lam est donc comparable à une petite ville de province et seuls trois taxis sont là pour accueillir les voyageurs en provenance de Nanning. C’est déjà trop, car la moitié des passagers repartent à pied ou sont attendus par de la famille. En fait, il n’y a que les touristes comme nous qui sont susceptibles de prendre un taxi. Les chauffeurs de taxi nous voient venir et nous proposent un prix exorbitant pour parcourir les cinq kilomètres qui nous séparent du centre.

Comme il ne fait pas trop froid, nous décidons de partir à pied en direction de l’avenue qui rejoint le centre, avec l’espoir de trouver un taxi qui nous propose un prix décent pour parcourir ces quelques kilomètres. Ce ne sera pas trop difficile, car avec nos deux sacs à dos, les taxis nous repèrent de loin et s’arrêtent à notre hauteur pour nous proposer une course. Nous trouvons finalement un taxi qui accepte de rouler « au compteur ». Je donne au chauffeur l’adresse de l’hôtel dans lequel nous pensons séjourner et nous voilà partis

À la recherche d’un hôtel

C’est la troisième fois que nous venons à Hanoï et je commence à bien connaître la ville, en particulier le vieux Hanoï. Nous l’avons sillonné de jour et de nuit, même durant le Nouvel An chinois, période à laquelle la ville devient méconnaissable, car les trois quarts des commerces ont tiré leur rideau de fer. Et je vois notre chauffeur qui remonte vers le nord après avoir franchi le fleuve. Le temps de réagir et le compteur à déjà dépassé le prix de la course. Après moult détours, il nous dépose enfin dans une ruelle du centre.

A cette heure ci, la ville commence tout juste à se réveiller et à l’hôtel, le veilleur de nuit dort encore dans le hall, installé sur un petit matelas de mousse. Il se réveille finalement, nous ouvre la porte et nous fait visiter les rares chambres qui sont disponibles à cette heure indue. Trop chere, trop petite, sans fenêtre… Nous récupérons nos sacs et reprenons notre déambulation dans Hanoi qui s’éveille.

Ce ne sont pas les hôtels qui manquent à Hanoi, et ici, il n’y a pas de problème de langue puisque tout le monde parle plus ou moins anglais. Mais comme dans toutes les grandes villes du Vietnam, les hôtels deviennent rapidement hors de prix dès lors que l’on cherche une chambre avec fenêtre sur la rue, une connexion Internet et une salle de bain. Nous redescendons lentement vers le quartier du lac et nous tombons par hasard sur un petit hôtel qui vient d’ouvrir. Le patron est là pour nous accueillir et nous fait visiter une des chambres disponibles : grand lit, salle de bains, une porte fenêtre ouvrant sur un petit balcon qui surplombe la rue. C’est parfait. Nous posons enfin nos sacs et sortons prendre un petit-déjeuner à deux pas de l’hôtel.