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Le blog

Saigon – 18 février 2014

Retour à Saïgon

Après deux semaines passées dans le delta du Mékong, il est temps de rentrer à Saigon pour préparer la suite de notre voyage et rencontrer quelques fournisseurs. Grâce au nouveau pont situé à l’ouest de Vinh Long, le trajet se fait désormais en trois petites heures qui nous amènent à Mien Dong Station, la gare routière qui dessert les villes du delta. De là, nous prenons un taxi pour rejoindre Pham Ngu Lao, le quartier des touristes, où nous avons prévu de descendre dans notre hôtel favori, le Nhu Lan.

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Bui Vien Street, dans le quartier de Pham Ngu Lao.

Mais l’hôtel Nhu Lan a disparu ! Je parcours dix fois le début de la rue pour m’en assurer. Notre hôtel a bien disparu, remplacé par un nouvel hôtel, le Pink Tulip. D’ailleurs, en détaillant la nouvelle enseigne, je m’aperçois qu’elle mentionne entre parenthèses le nom de l’ancien établissement. De ce dernier, il ne reste rien ; le hall de la réception a été entièrement refait, tout comme les chambres j’imagine. Toutefois, lorsqu’on connaît l’endroit  et qu’on regarde la nouvelle façade, on devine juste les anciens balcons qui ont été redécorés. Inutile donc d’aller demander les tarifs ; après ce lifting en profondeur, le prix des chambres a dû plus que doubler.

Dans cette rue où neuf immeubles sur dix abritent des hôtels et des guesthouses, les commerçants nous ont vite repérés et chacun tente de nous attirer dans son  établissement. Nous visitons ainsi quelques chambres, mais aucune ne vaut les grandes chambres avec balcon de notre regretté Nhu Lan. Nous remontons un peu plus haut dans la rue, en direction d’un restaurant où nous pourrons laisser les bagages pour parcourir le quartier à la recherche d’un autre hôtel.

C’est ainsi que nous débarquons au Bi Saigon, un restaurant où nous avons déjà dîné plusieurs fois lors de nos précédents passages à Saigon. Ce que nous ignorions en revanche, c’est que le Bi Saigon était aussi un hôtel. Nous l’apprenons par une des employés qui racollent les touristes à l’entrée du restaurant et nous invite à visiter quelques chambres. Comme partout dans cette rue, les chambres sont à quinze ou vingt dollars selon qu’on choisit une chambre côté cour, ou une chambre avec balcon, côté rue. Trop chère pour nous.

Mais il y a aussi cette grande chambre avec une petite terrasse, située en haut de l’immeuble. Pour y accéder, il faut gravir sept étages sans ascenseur, ce qui doit dissuader nombre de touristes un peu agée. Le gérant nous la propose pour quinze dollars. Affaire conclue. Nous redescendons au rez-de-chaussée et nous nous installons pour déjeuner.