Menu Fermer

Le blog

Dong Hoi : l’erreur de casting – 7 février 2010

Dans tous voyages, même préparés, il y a des ratés. Pour nous ce sera Dong Hoi, à la veille du Nouvel An asiatique.

Vue sur la rivère depuis une chambre de l’hôtel Hoang Linh

Après une semaine passé àHue, il était temps de reprendre la route vers Hanoi. Sachant que la fête du Nouvel An se profilait à l’horizon, nous voulions atteindre notre prochaine étape avant que les trains ne deviennent impraticables comme c’est le cas durant cette période.

Où aller ? En regardant la carte du Vietnam, j’avais déjà repéré Dong Hoi : petite ville en bord de mer, à l’embouchure d’une rivière. Sur le papier l’endroit semblait parfait. Quelques informations glanées à droite et à gauche m’ont confirmé dans ce choix. Dong Hoi était une charmante petite ville, pas trop touristique, mais suffisamment pour proposer quelques hôtels. Bref, l’endroit parfait pour passer le nouvel an loin de la cohue des grandes villes.

Un train bondé

À une semaine du Nouvel An, la plupart des trains vers le Nord affichait déjà complet. Nous avons tout de même réussi à trouver deux places en couchettes dures. C’est-à-dire, deux places dans un compartiment de six qui était déjà occupé par 8 personnes à notre arrivée dans le train. Mais cela n’a rien d’inhabituel.

Des gens partout, dans les couloirs assis sur de petits tabourets en plastique rouges et bleus, à l’entrée des wagons, installés par terre sur des nattes en bambou, et même entre les wagons. Et dans cette foule, les chariots des vendeurs ambulants qui essayaient de se frayer un chemin d’un bout à l’autre du train.

Hoang Linh Hotel

Partis avec une bonne heure de retard de Hue, le train n’a pas rattrapé son retard, et c’est vers 19 h que nous sommes arrivés à Dong Hoi. Et vingt minutes plus tard, un taxi nous déposait devant l’hôtel Hoang Linh, dans un quartier désert en bordure de la rivière.

L’hôtel en question n’avait pas dû voir un touriste occidental depuis bien longtemps, mais la fille de la réception nous a proposé dans un anglais hésitant une chambre VIP, la seule chambre libre. Pour 300.000 VND, renégocié à 260.000, nous n’avons guère le choix et nous acceptons la chambre après nous être assurés que le Wi-Fi fonctionne.

Les folles nuits de Dong Hoi

À sept heures et demie du soir, dans une petite ville de province, et à quelques jours du Nouvel An, il ne vaut mieux pas trainer, si l’on souhaite trouver un restaurant ouvert. Nous partons donc rapidement à la découverte du quartier qui se révèle un peu moins désert qu’au premier abord. Dans une rue toute proche, une dizaine d’enseignes lumineuses nous font de l’œil. Mais l’on comprendra rapidement qu’il s’agit de pensions de famille qui ne font pas restaurants.

Poussant un peu plus loin notre investigation, nous découvrons un boulevard plus animé et quelques cantines servant l’incontournable Pho Bo (la soupe de nouilles au bœuf). Ce sera notre menu du soir.

Hôtel Hoang Linh :
Duong Mac Dinh Chi
Dong Hoi –
hoanglinh_hotel@yahoo.com.vn