De Siem Reap à Phnom Penh
Si notre étape à Siem Reap avait d’abord pour but de refaire notre stock de foulards cambodgiens, elle devait aussi nous permettre de faire notre demande de visa pour le Vietnam, avant que tous les services consulaires ne ferment leurs portes pour les vacances du Thet qui débutent le 31 janvier. Une fois nos passeports récupérés, plus rien ne nous retient à Siem Reap et nous décidons de reprendre la route en direction de Phnom Penh.
De Siem Reap à Phnom Penh, il y a à peu près 320 km et un seul moyen de transport, le bus. Quelle que soit la compagnie, le voyage prend en principe 7 heures. Mais c’est sans compter les embouteillages à la sortie de Phnom Penh qui peuvent rallonger le trajet de 2 heures ou plus. Dans ces conditions, quitte à payer un peu plus cher, mieux vaut prendre un bus confortable et le 29 janvier nous embarquons donc dans un bus VIP qui quitte Siem Reap à 8 h 30. Arrivée prévue à 15 h 30.
Après un voyage sans histoire, ponctué par une pause déjeuner d’une demie-heure, le bus arrive dans les temps dans la banlieue de Phnom Penh, pour se retrouver coincé dans un embouteillage monstre. L’unique route qui sort de la capitale est bloquée sur ses quatre voies, pas à cause d’un accident, mais d’un simple pont situé une dizaine de kilomètres plus loin où le trafic se réduit à deux voies. Rien à faire si ce n’est prendre son mal en patience et regarder par la fenêtre, les scooters, minibus, et autre gros 4×4 doubler notre bus en double, en triple ou en quadruple file.
Après ce goulet d’étranglement qui bloque le trafic dans les deux sens, le bus reprend sa route dans une circulation à peu près normal et arrive à son terminus, le marché central, avec deux heures de retard. Nous sautons dans un tuk-tuk pour rejoindre la Spring Guesthouse où nous avons réservé une chambre. C’est un endroit un peu excentré, situé sur la 111ème rue, mais le quartier est assez calme et l’on n’est qu’à vingt minutes à pied du marché central.