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Le blog

Yangon – 9-10 Janvier 2014

De Yangon à Bangkok

Depuis que la Birmanie a ouvert officiellement plusieurs points de passage sur la frontière thaïlandaise, on peut en principe entrer et sortir du pays par la route. Nous avions donc prévu de quitter le pays en prenant un bus jusqu’à la frontière thaïlandaise, du côté de Mai Sot. En arrivant à Yangon, une agence de voyage nous avait assuré que dès le début de l’année une nouvelle ligne devait ouvrir.

C’est donc assez confiant qu’après notre retour de Bagan, nous retournons dans cette même agence pour y prendre des billets. Mais en l’espace de deux semaines, le discours a changé ; la ligne de bus qui devait ouvrir incessamment n’est plus qu’un projet qui, quoi qu’il en soit, ne verra pas le jour avant le printemps.

Un peu déçus, nous commençons à faire le tour de toutes les agences de voyages du quartier pour y entendre la même réponse : oui, la frontière de Mae Sot est ouverte aux étrangers mais il n’y a aucun bus qui permette de rejoindre directement la Thaïlande. Une lueur d’espoir apparaît tout de même lorsque nous visitons une énième agence ; en effet, la gérante nous affirme qu’il existe sûrement des bus qui rejoignent la frontière birmane depuis Yangon. Ensuite, nous devrons nous débrouiller pour rejoindre la frontière thaïlandaise. Elle demande à l’un de ses employés de nous accompagner à la gare routière, située en face de la gare centrale, pour nous aider à trouver la bonne compagnie.

L’employé s’offre ainsi une demi-heure de balade durant les heures de bureau. En pure perte ; aucune compagnie n’a de car pour la frontière thaïlandaise. La situation va sans doute évoluer rapidement, mais pour l’heure la seule solution reste l’avion, et AirAsia, la compagnie low-cost asiatique.

Un café dans le vieux centre de Rangoon
Un café dans le vieux centre de Rangoon

Nous revenons dare-dare vers le centre-ville et notre boutique Internet favorite pour voir les disponibilités et les prix des billets pour Bangkok. A J-2, on n’aura pas les meilleurs tarifs mais en prenant le premier vol du matin, les prix restent abordables. Et cela nous permet d’être à Bangkok en fin de matinée, de filer à la gare centrale pour acheter deux billets pour Chiang Mai dans le train de nuit, et ainsi d’arriver à Chiang Mai le samedi matin. Beaucoup de « si », mais avec un peu de chance, ce n’est pas irréalisable.

C’est ainsi que le vendredi matin, nous quittons Pyin Oo Lwin Guesthouse à l’aube, en direction de l’aéroport, à l’entrée duquel un taxi nous dépose une demi-heure plus tard. Coût de la course 7 $ ! Comme quoi le prix des taxis à Yangon est à géométrie variable. Enregistrement, attente, embarquement ; à 11 heures du matin (heure locale), l’avion atterri à Don Muang, l’ancien aéroport international de Bangkok qui sert maintenant de hub à la compagnie AirAsia.

A partir de là, notre programme bien huilé se grippe légèrement ; d’abord avec une fonctionnaire de l’immigration qui fait des difficultés pour délivrer un visa à mon épouse qui, rappelons-le, est chinoise ; ensuite, avec un chauffeur de taxi, stupide, qui veut nous faire payer le supplément « autoroute », sous prétexte qu’à l’heure du déjeuner les grands axes sont encombrés et que nous allons mettre 3 heures pour rejoindre le centre-ville. Résultat des courses : nous perdons une demi-heure pour obtenir le visa de mon épouse, et nous nous engueulons copieusement avec le chauffeur de taxi, qui finit par démarrer après que je lui aie payé ce fameux supplément.

Trois quarts d’heures plus tard, notre aimable chauffeur (qui n’a pas desserré les dents de tout le trajet) nous dépose devant la gare centrale de Bangkok (Hua Lamphong). Et c’est l’occasion d’une nouvelle prise de bec : l’homme nous réclame en effet le supplément de 50 Bath pour la prise en charge à l’aéroport. C’est légitime. C’est même écrit noir sur blanc sur le reçu que nous a donné le comptoir des taxis de l’aéroport. Mais là, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Nous le menaçons de poursuites, mais rien n’y fait. Après un nouvel échange de noms d’oiseaux, je paye, et nous entrons dans la gare. Direction les guichets de vente des billets.

Avec le recul, on s’apercevra rapidement que notre comportement était lamentable. Mais qui n’a pas lâchement profité d’un voyage à l’étranger pour se défouler sur un chauffeur de taxi local, particulièrement désagréable ou stupide. Bien entendu, on rêve de faire la même chose à Paris, Marseille ou Lyon, mais on sait très bien qu’il n’en faudrait pas le quart pour se prendre un poing sur la gueule ou se faire embarquer au poste.

Heureusement, après cet épisode un peu tendu, l’employée des chemins de fer thaïlandais apporte un peu de sérénité en nous annonçant qu’il y a deux sleepers de disponible dans le train de 18 h 30. Nous les réservons aussitôt et, après avoir déposé nos sacs à la consigne, nous partons enfin déjeuner.

1 Comment

  1. voyage en thailande avec guide

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